13 septembre

Nous sommes heureux que Caroline ait pu se soigner dans ce gîte, mais nous sommes aussi heureux de renouer avec nos habitudes de bivouac. En effet les grands dortoirs remplis de monde et de ronflements, et les grandes tablées très bruyantes ne sont pas vraiment à notre goût.

Et si nous réussissons à trouver quelques pèlerins avec qui nous nous sentons plus sur la même longueur d'ondes, nous sommes mal à l'aise d'entendre certaines conversation qui tournent autour des performances physiques et du nombre de kilomètres réalisés dans la journée...

Nous reprenons donc la marche aujourd'hui, en Haute-Loire ; nous avons également changé de bassin versant : tous les cours d'eau que nous croisons finissent désormais leur course dans l'océan Atlantique.

Nous continuons à monter pour atteindre une altitude de 1025 mètres, au hameau de Lhermet. Il nous faut cependant la carte pour réaliser que nous sommes si haut : les paysages paisibles et verdoyants et les reliefs doux ne permettent pas de deviner l'altitude réelle.

Dans l'après-midi nous croisons 2 pèlerins, Françoise et Claude, qui circulent en sens inverse : ils font le pèlerinage d'Assise et vont emprunter le chemin inverse du nôtre, en passant par le Grand Lemps, Saint-Pierre de Chartreuse et le Pas de la Coche. Il continueront alors le long de la chaîne de Belledonne pour passer le Mont-Cenis.

En fin de journée, nous atteignons enfin Montfaucon en Velay, où nous voulons faire étape pour pouvoir aller à l'office du tourisme le lendemain. Comme toujours, le bivouac dans une ville s'avère compliqué, et finalement nous optons pour les abords du terrain de foot, qui a l'avantage d'être plat et proche d'un point d'eau.

Le seul inconvénient, c'est qu'il y a un entraînement jusqu'à 22h... auquel Diksy aurait particulièrement aimé prendre part !