24 août : nous assistons ce matin à un magnifique lever de soleil sur la campagne brumeuse. Les reliefs sont beaucoup moins escarpées que les jours précédents, mais comme nous coupons à travers vallon, le dénivelé est toujours au rendez-vous.

L'air frais du matin nous permet d'avancer rapidement ; nous traversons une forêt aux allures magiques avec un ruisseau qui semble sortir tout droit d'un jardin de contemplation. A la mi-matinée, nous faisons une pause dans un café à Miribel les Echelles, puis nous enchaînons avec la montée vers la croix de Saint Roch pour y faire la pause déjeuner.

L'après-midi se révèle difficile, avec une chaleur torride, et l'absence d'eau. Finalement nous demandons à une famille dans son jardin si nous pouvons remplir nos gourdes ; un échange cordial s'ensuit.

Nous arrivons enfin à Saint-Bueil en fin d'après-midi, où nous cherchons un bar pour brancher nos téléphones, qui sont à court de batterie. Il nous faut monter une route en pente raide et en plein soleil, avant d'atteindre le seul bar-restaurant du village... qui est fermé !

Heureusement, la propriétaire des lieux, très sympathique, nous permet de recharger nos téléphones, nous offre de quoi nous désaltérer, et même un melon et des nectarines pour le repas du soir. Nous sommes comblés... Le temps que nos téléphones se rechargent, nous discutons avec elle et apprenons qu'elle gère seule cet établissement, tenu par des femmes depuis 3 générations. Nous recommandons chaudement cet établissement, Les Roses, dont la cuisine, que nous n'avons pas pu goûter a l'air délicieuse.

Fanny nous quitte ensuite pour rentrer chez elle, et nous redescendons en bas du village, pour y établir le campement pour la nuit.