10 septembre

Notre objectif ce matin c'est de rentrer dans Bourg-Argental pour trouver les deux carte IGN dont nous avons besoin pour passer par Retournac.

Au bout de 2 km, nous sommes au centre d'une petite ville animée, aux nombreux commerces. Nous trouvons rapidement les cartes dont nous avons besoin, et nous décidons de nous installer dans un café pour prendre un petit déjeuner. Nous profitons de cet instant, et il est déjà 10h30 lorsque nous reprenons la route. La météo prévoit de la pluie et par sécurité, nous enfilons nos pantalons de pluie et nos guêtres. Nous devons aujourd'hui monter en altitude, et l'essentiel du chemin est en pente.

Au bout de quelques kilomètres nous sommes rattrapés par un jeune pèlerin suisse que nous avions croisé la veille. Celui-ci s'était arrêté à Saint-Julien Molin-Molette ; nous marchons une bonne demi-heure ensemble, puis il continue sa route alors que nous faisons une pause pour enlever nos vêtements de pluie. Le soleil s'installe en effet et il semblerait que nous soyons passés entre les gouttes.

Juste avant la pause de midi, nous dépassons le jeune pèlerin suisse, lui-même déjà en train de pique-niquer.

Une bonne partie de l'après-midi est consacrée à l'ancienne voie de chemin de fer, aujourd'hui convertie en petite route qui n'est pas des plus agréables. Nous profitons cependant d'une belle vue sur Saint-Sauveur la Rue. Six kilomètres plus tard, nous bifurquons dans la forêt et continuons à monter. Nous croisons des digitales pourpres, ce qui signifie que nous marchons maintenant en terrain siliceux (elles sont jaunes en terrain calcaire).

Nous finissons par atteindre un abri pour pèlerins, situé dans une belle clairière juste au-dessus d'une rivière, et nous décidons de monter le bivouac juste à côté.

Lounis prépare un feu de camp et Caroline part en quête de plantes. Nous sommes dans une forêt de conifères ( en grande majorité des sapins) dont les aiguilles au sol ne permettent pas à beaucoup de plantes de pousser. À première vue, il n'y a vraiment pas grand-chose, mais on y regardant d'un peu plus près, Caroline finit par trouver du pissenlit, de la porcelle enracinée, de l'achillée et du plantain. Voilà de quoi préparer un bon risotto, que nous faisons cuire sur le feu de camp.

Comme nous sommes à court de fruits secs à grignoter en chemin, nous préparons aussi une réserve de chapatis à la farine de châtaigne. La nuit arrive de plus en plus tôt, et il fait déjà nuit noire plus que nous rejoignons nos tentes à 21h.


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