30 août

Notre journée commence par un magnifique lever de soleil sur la plaine de la Bièvre. Quelques kilomètres plus tard, nous nous arrêtons au Grand-Lemps pour faire des emplettes. Nous avons de la chance, c'est jour de marché, et nous rencontrons même des producteurs locaux. C'est aussi pour nous l'occasion de faire tamponner notre credencial - un grand moment puisqu'il s'agit de notre premier tampon ! Nous voici donc tout à fait officiellement des pèlerins...

Depuis que nous avons quitté les zones plus sauvages de la montagne, nous avons des difficultés à trouver des rivières, et donc à faire nos lessives. Les agglomérations offrent en effet souvent des fontaines mais nous ne pouvons pas les polluer avec l'eau savonneuse de nos lessives. Pourtant il ne faut bien trouver une solution à ce problème qui devient crucial ! Nous finissons par opter pour le cimetière, où nous nous rendons tôt le matin, en espérant éviter les visiteurs qui pourraient être choqués.

Lessive faite, nous voilà repartis... jusqu'à ce que Lounis se rende compte qu'il a perdu sa casquette ! Après l'épisode de la cuillère, notre intuition nous dit qu'elle doit se trouver au cimetière. Nous y retournons donc, et effectivement, la casquette de Lounis attend sagement entre les tombes !

En fin de journée nous atteignons St-Hilaire de la Côte, où nous espérons trouver un bar pour recharger nos téléphones. Nous pensons qu'il doit se situer dans le centre du village, où doit aussi se trouver l'église. Après s'être renseignés nous montons une petite pente bien raide jusqu'à l'église. Il y a là une installation pour pèlerins : toilettes, eau, table et banc.... Mais pas de bar. Finalement on nous indique que ce dernier se trouve dans le bas du village, c'est-à-dire où nous étions une bonne demi-heure plus tôt ! Nous voici repartis ; nous finissons enfin pas trouver le FAB, où l'accueil est si sympathique que nous décidons d'y rester pour prendre le dîner. Nous discutons avec Frédéric, le patron, puis avec un de ses amis, également nommé Frédéric, et président de l'association PHS (Pompiers Humanitaires Solidaires), une association qui intervient en France et à l'étranger.

Après cette belle soirée, nous voilà repartis en direction de l'abri pour pèlerins où nous décidons de passer la nuit.

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