19 août : Après une journée de pause à Crolles, consacrée à la sortie autour des plantes sauvages comestibles, nous reprenons la route. Hébergés chez Valérie et Jean-Marie, nous nous réveillons à 5 h, avec l'orage... et nous nous interrogeons sur notre programme. Nous avions prévu de monter sur la Massif de la Chartreuse par le sentier du facteur, un sentier raide en pleine paroi, autrement dit un endroit où l'on n'a pas trop envie de se retrouver en cas d'orage.

Heureusement, le temps de replier nos affaires, l'orage est passé. Nous attaquons donc la montée, aussi raide qu'annoncée, et parfois à flan de falaise, le long d'un sentier vertigineux. Diksy, qui prend un malin plaisir à marcher du côté du vide, sans avoir l'air de se rendre compte du danger met les nerfs de Lounis à rude épreuve. Heureusement, plus de peur que de mal, et malgré la pluie intermittente, nous profitons de magnifiques vues sur la vallée du Grésivaudan, qui paraît de plus en plus menue, au loin.

De fortes pluies sont annoncées pour la nuit, aussi nous avons décidé de passer la nuit en gîte : nous avons même construit notre itinéraire pour atteindre un gîte qui accepte les animaux, dans la journée, à St Pancrasse. Tout semble bien s'enchaîner lorsque nous atteignons le refuge à la mi-journée, après 700 m de dénivelé. Mais nous sommes accueillis par un panneau qui indique que le gîte est interdit aux animaux... Décontenancés, nous téléphonons au gérant, qui propose finalement de nous conduire en voiture jusqu'à un gîte qui accepte réellement les animaux, à St Bernard du Touvet.

Une petite cueillette d'achillée millefeuille, d'égopode et de mûres nous assure un bon risotto de saison !